quinta-feira, 30 de dezembro de 2010

Centenário de Paul Bowles

2 comentários:

  1. Paul Bowles, ou l´angoisse du néant que masque le ciel

    ResponderEliminar
  2. « VOYAGE EN EGYPTE

    Faire comme on veut,
    faire ce qu’il faut;
    ainsi parlent les Egyptiens.
    Et si la boule tourne toute seule
    ce n’est que par leur commande.

    (Il est dur d’avoir la vie longue.)
    Sous un palmier de plâtre
    à quatre heures de l’après-midi
    le parfum des ananas l’a fait rougir.

    Et ses joues veinées de pourpre
    sont bien trop pleines de café turque.
    Arrache donc ces fleurs monstrueuses
    pour nous voir enfin contents.

    L’odeur des amandes l’ai fait ricaner
    mais doucement sur le sable ocré.
    Un rire tout mince sur ce terrain mou.

    Et sans cesse des rayons noirs
    descendaient du soleil,
    des rayons minces et noirs. »

    poème de Paul Bowles

    ResponderEliminar